Balade nocturne

Syliane avait perdu l'habitude des grandes villes, surtout depuis qu'elle était devenue un loup-garou. Pas qu'elle craigne particulièrement de perdre le contrôle, mais plutôt que quelqu'un l'apprenne. Certes, elle n'était pas différente, ou du moins pas plus différente qu'un humain d'un humain, mais on ne savait jamais vraiment. Enfin, elle ne pourrait pas passer sa vie à errer dans les campements de l'armée. La vie mondaine lui manquait un peu, et une récente blessure à l’abdomen lui avait donné droit à un petit congé. Elle devrait être de retour parmi les autres sous peu. Bien sûr, son pouvoir de guérison accélérait la cicatrisation de la blessure, mais un faux mouvement la rouvrirait.
Puisqu'elle n'était pas en service, elle portait des pantalons et une tunique simple, et sa fidèle lance Efra était accrochée dans son dos, le tranchant de la lame glissé dans une pochette de cuir ouverte sur le côté, lui permettant de saisir rapidement son arme. Ses longs cheveux étaient soufflés par la douce brise, mais son oeil droit restait caché sous sa frange. Le soir tombait et un mince croissant de lune flottait dans le ciel. Son arrivée risquait de paraître suspecte, donc elle resta dans l'ombre, observant la ronde des soldats. Elle chercha l'endroit parfait et traversa le mur qui bloquait l'accès. Vérifiant qu'il n'y avait aucun garde dans les parages, elle se mit en route vers le coeur du village d'un pas nonchalant. Elle espérait trouver un endroit où passer la nuit. Si elle ne trouvait rien de convenable, elle dormirait à la belle étoile, la température clémente le lui permettant. Par contre, elle eut rapidement l'impression d'être suivie, ou du moins épiée.

Même si elle n'entendait rien de suspect, l'impression d'être suivie ne quittait simplement pas Syliane. Elle finit par obliquer simplement au coin d'un mur et se glissa à l'intérieur, comptant les secondes. Si personne n'apparaissait en 50 secondes, elle devrait ressortit pour ne prendre aucun risque. Si elle avait à faire à quelqu'un d'invisible, sa technique ne l'aiderait pas, par contre. Elle tendit une main dans son dos pour saisir sa lance.
"10, 11, 12..."
Elle était assez près de la surface pour voir au travers, mais elle ne pouvait pas être vue. Toujours personne en vue. Elle se déplaça d'avantage vers le coin du bâtiment.
"22, 23, 24..."
Pourtant, elle savait que son impression n'était imaginaire et qu'elle devait se fier à son instinct.
"40, 41, 42..."
Alors qu'elle envisageait ressortir, elle vit le corps inerte d'une fille blonde au sol. Prudemment, Syliane s'extirpa du mur et se dirigea rapidement vers l'inconnue, attrapant son arme dans sa main droite. Elle s'accroupit prudemment, veillant à ne pas se faire attaquer. La fille était morte. Des marques de dent marquaient sa gorge et, vu la courbe que décrivait sa tête, elle devait avoir les vertèbres cassées. Ne connaissant pas très bien la façon d'agir envers les morts, elle ferma les yeux ouverts de la victime et s'éloigna. La mort n'était pas quelque chose qui l'affectait réellement. C'était le sort de tous vivants. Elle poursuivit sa route dans la direction qu'elle suivait déjà, encore plus sur ses gardes.

Doubhée suivit l'étrangère dans l'ombre étant quasi invisible. En la suivant, la blonde aux cheveux long tourna le coin de l'église se qui la fit perdre de vue. En arrivant la où qu'elle avait disparut...Elle n'y était plut ! Doubhée s'arrêta de marcher. La Bête grouillais en elle, mais elle ne voulais pas qu'elle se manifeste et essayent de gardé le contrôle se qui n'était pas facile. Elle se mit à scruter la noirceur n'y détectant rien mais ressentait aussi la présence. Elle crut voir quelque chose et Lança un couteau à lancer dans la direction ! Elle n'entendit pas une plainte mais le bruit métallique de son arme arriver sur le mur et retomba au sol.

- Je sais que vous êtes là ! Dit-elle en tournant et étant sur ses gardes toujours la dague à la main. Montrer vous. Je ne veut pas vous faire de mal.

La jeune femme aux cheveux court et brun attendit que la personne se manifeste. Elle devait s'assurer que personne n'ai été témoin de ses acte pour ne laisser aucune trace. Elle alla ramasser son couteau en retardant partout. La lune avait atteins son zénith et elle devait faire son rapport, mais si cette personne l'avait vu, elle se devait de le vérifier. Doubhée recula pour se mettre où un poteau à la lumière pour s'éloigner de l'endroit qui lui sembla hostile. En regardant instinctivement vers l'église d'où elle sortait, elle y cru apercevoir des mouvement et avec une précision, elle lança un couteau à lancer juste aux dessus de l'épaule de l'étrangère.

- Qui est tu ? Et que fait tu là ? Tu ne devrais pas toucher au mort.

En pointant sa dague vers l'étrangère et retourna à l'intérieur. L'odeur du sang avait commencé à se répondre et y mit la main qui ne tenait pas la dague sur son nez pour éviter de recausé un massacre car la Bête s'agitait en elle.

Un sifflement rompit le silence et un couteau passa juste au-dessus de l'épaule de Syliane, qui le rattrapa par réflexe. Elle leva son oeil bleu dans la direction du couteau et vit une silhouette. Une voix féminine lui demanda qui elle était et ce qu'elle faisait là, ajoutant qu'elle ne devrait pas toucher aux morts. Sur ses gardes, lance en main, la jeune femme s'approcha de l'inconnue, qui dardait son arme vers elle, se couvrant le nez d'une main. Syliane la sentait aussi. L'odeur du sang, l'odeur de la mort. Son odorat était très développé depuis qu'elle n'était plus humaine, mais elle se contrôlait bien, la lune n'était pas assez pleine.

- Je m'appelle Syliane, déclara-t-elle confiante en gardant une distance sécuritaire. Je suis guerrière dans l'armée. Quant à ce que je fais là, je pourrais te poser la même question.

Elle avait totalement éludé la question de toucher au mort. Dans l'armée, fermer les yeux des victimes était une marque de respect. Pour elle, ce n'était pas inhabituel.

- Enfin, le temps n'est pas au bavardage, je crois que quelque chose rode ici, tu ferais mieux de rentrer chez toi.

Quant à elle, l'idée de dormir à la belle étoile lui plaisait beaucoup moins, soudainement. Elle tâcherait de se trouver une auberge lorsqu'elle serait seule... ou elle pourrait demander à l'inconnue...

Doubhée fut tellement surprise lorsqu'elle constata que l'inconnue avait réussi à attraper l'arme d'une main. Doubhée écouta les explications qu'elle évita en posant une question. Se qui l'irrita. Guerrière de l'armée ? Est-elle une fugueuse ?

- Syliane....Grande guerrière .....J'ai demander la première, répondit-elle à la question de retour. Mon nom est reconnut....mais je ne te le divulguerait pas.

Une assassine ne pouvais pas divulguer son nom à n'importe qui, SURTOUT PAS, à l'armée. Car elle était coupable d'acte condamnable. La jeune voleuse et tueuse ne réagi pas lorsque la guerrière lui dit qu'il y avait quelque chose qui rodait dans les parage, car en réalité, c'était elle même. Mais le fait qu'une soldat se trouvait devant elle et que la tuer serais une erreurs et que les autres se mettrait à la poursuivre compliquerais la situation.

- Il n'y a rien qui rode ici, il n'y a que la mort, si vous la cherchiez. Vous avez besoin d'aide ?

Sur se, elle recula dans la pénombre attendit qu'elle la suive,...si elle le fait. Elle se mit à courir dans l'ombres à la discrétion d'un serpent silencieux. Le symbole du sceau se remit à palpiter. C'était le temps qu'elle reprenne une potion. Elle regarda sous son manteau, mais il n'y en avait plus. Merde....Soudain elle recommença à perdre le contrôle,Doubhée entendit le crit de la Bête dans sa tête, il n'y avait que du noir et vit rouge, ses yeux devint noir comme les ténèbres et ses ongles se mit à poussé comme des griffes. Et elle se mit à crier un crit inhumain., Ses muscles semblait se gonflé sous sa peau qui aussi avait de l'air d'éclater.

Enfin arrivés en ville, la pénombre était arrivée. Les bêtes épuisées, l'ange offrit d'aller les reconduire dans l'enclôt et dit aux autres d'aller se reposer. Tous les soldats obéirent comme si c'était leur chef et Walburge trouva cela étrange.

Tout à coup une odeur étrange et qu'il trouva d'un agréable attira son attention durant son ascension vers sa chambre. Il sortit par l'une des fenêtres avec la discression d'un renard. Il se rapprocha de l'odeur pas à pas et la trouva de plus en plus persistente. Cette odeur le rendait réellement fou. Il se rendit au coeur du village quand il entendit un bruit étrange dans l'église. Une bête étrange sortit de là et il ouvrit la porte pour voir le massacre et la jeune fille toujours en vie à l'intérieur. L'odeur de la mort lui sauta au nez et il la trouva agréable mais ne le montra pas. Il irait boire le sang plus tard.

-Je ne vous veux pas de mal. Je suis un élève de l'armée. Je voudrais juste savoir ce qui s'est passé et pourquoi il y a des morts? Et c'était quoi ce... Truc qui vient de sortir à l'instant en coup de vent?Dit calmement Walburge.

Il attendit patiemment que la jeune fille lui réponde et écouta sa déclaration avec fascination et conclut qu'il valait mieux ne pas agir sous l'impulsion du moment.

-J'ai remarqué quelque chose d'étrange. Pendant qu'elle sortait, cette fille avait l'air humaine mais plus elle s'enfonçait dans la noirceur plus ses muscles et ses traits changeaient. Quel genre de créature est-ce donc? Se demanda-il.

Walburge ne portait rien sur le thorse si ce n'est que ses pensements au thorse. Ses blessures n'étaient pas encore toutes refermées. Un léger tremblement au genoux gauche laissait entrevoir qu'il avait été blessé aussi sur celle-ci. Se demandant quoi faire, il demanda à la jeune fille de le suivre et se dirigea de ce pas et prudemment vers Faramir, son ange guardien. Même si cela l'affligeait, il ne pourrait pas boire le sang de la victime car il devrait bien sûr parler de celle-ci à l'ange.

L'inconnue sembla sceptique à ses propos et répliqua qu'elle avait demandé la première. Elle ajouta que son nom était reconnu, mais ne consentit pas à le lui dire. Puis, elle répondit que seule la mort rôdait, si elle la cherchait, lui demandant si elle avait besoin d'aide. Elle entra dans l'ombre et s'enfuit. Syliane resta immobile, sans comprendre, quelques secondes. Au moment où elle voulut la poursuivre, un homme arriva. La guerrière leva son arme, méfiante, et l'inconnu prit la parole:

-Je ne vous veux pas de mal. Je suis un élève de l'armée. Je voudrais juste savoir ce qui s'est passé et pourquoi il y a des morts? Et c'était quoi ce... Truc qui vient de sortir à l'instant en coup de vent?Dit calmement Walburge.

- Je ne sais pas ce qui s'est passé, répondit Syliane. Je suis arrivée ici ce soir même. J'ai eu l'impression d'être suivie, alors je suis entrée ici, puis j'ai croisé une fille étrange qui est partie il y a peu..

"Ce truc qui est sorti? Cette fille est-elle en danger?" s'interrogea la jeune femme en regardant vers la sortie.

- Je dois y aller, dit-elle en se dirigeant vers la sortie.

Elle allait quitter lorsqu'elle entendit le futur soldat parler pour lui-même: La fille avait l'air humaine, mais elle se transformait en entrant dans l'ombre. Syliane le regarda quelques secondes, puis s'élança à l'extérieur. Peu importe ce qui se passait, elle devait faire quelque chose. Elle émergea de l'église par le premier mur qu'elle trouva et chercha les traces de la fille. Lorsqu'elle les trouva, dissimulées dans l'ombre, elle les suivit, tenant fermement son arme.

Doubhée avait été aspirer dans le néant et se qu'elle voyait fut noir et rouge. La ''Bête'' reprenais le contrôle de son corps et elle n'avait pas eu le temps de reprendre une potion pour contrôles les effets du sceaux tatoué sur son bras droit, qui palpitait violemment sous sa peau. La Bête avait l'apparence plus imposante. Les yeux rouge sangs profonds et ses ongles longues comme des griffes et des dents pointus. Doubhée n'était pas une créature quelconque mais une simple humaine avec une ''malédiction'' qui fessait augmenter sa rage, son besoin de sang et de chairs.

''Ça va dont bien mal ! Je ne me contrôle plus, être prisonnière de mon propre corps...'' pensa t-elle.

La Bête fit volte face à la personne qui la suivait. Doubhée avait toujours l'impression de voir les scènes du dessus de son corps et d'assister impuissantes aux massacre qu'elle causait. La Bête qu'elle l'appelait car en faite c'était comme ça qu'elle se sentait : une Bête, assoiffée de sang, qui ne connaissait ni sommeil ni fatigue. La Bête fonça vers l'imprudente personne en laissant échapper un grondement qui semblait venir du plus profond de son âme. Elle s'arrêta en voyant le glaive pointé vers elle sur ses quatre pattes.

- Comment croit tu me faire mal avec se cure dent, dit-elle avec une voix grave qui lui fit peur à elle-même intérieurement. Je vais te vider de ton sang et me baignée dedans, fit-elle avec un rictus cruelle. Ensuite je te dévorerais comme je dévore à petit feu l'âme se cette pauvre fille, qui sera bientôt à moi.

Même si la fille avait ignoré sa demande de le suivre Walburge continua sa course silencieuse vers l'ange Faramir. Il savait pertinemment que s'il allait sucer le sang de la pauvre fille blonde morte, Raven, le chef de l'armée d'Eden, s'empresserait de lui ôter son grade au sein de l'armée et l'expulserait probablement à tout jamais d'Eden. Il contrôla alors ses envies de sang le plus fort qu'il le pouvait. Il arriva finalement vers la grange où ils rangeaient le troupeau de montures. À sa sortie, il trouva son ange gardien qui avait terminé son ardue tâche que de ranger toutes les bêtes. Il se précipita devant lui, paniqué.

-Ha! Ha! Que se passe-il ma foi mon petit Walburge. Dit-il calmement au vampire.

-Je... Un... Cadavre... Cria-il, tendu.

-Mais calme toi et explique moi la situation.

-Il y a deux cadavres dans l'église et en y entrant une femme était là elle était armée d'une lance mais pas de sang qui gisait au bout donc ce n'étais certainement pas elle mais juste avant que j'entre dans l'église une autre femme si on peux dire est sorti en courant pour se cacher dans l'obscurité mais plus elle entra profondément et plus son corps devenait monstrueux. On aurait dit une malédiction diabolique. Ah autre chose: la jeune femme qui était dans l'église à ce moment là, elle a décidé de suivre la bête plutôt que de me suivre moi. Expliqua-il après avoir soufflé pour reprendre son souffle et son sang froid.
L'ange écarquilla les yeux ce qui laissait croire qu'il savait de quoi il s'agissait et resta bouche bée un moment puis quelques mots surgirent de sa bouche qui désormais tremblait.


-Vraiment tu as du souffrir. Un vampire qui résiste à l'odeur du sang qui est plus fort que lui. Ton instinct te disait: Bois! Et tu as quand même suivi ta tête. Tu iras loin soldat.

-Ce n'est pas le temps pour les éloges Faramir. Cette fille est peut-être en danger on ne sait pas. Répondit sèchement Walburge.


-Tu as raison. Vite il faut s'occuper de cela le plus rapidement possible avant qu'il n'y ait plus que les deux victimes qui gisent désormais sur le sol d'Eden.

Trop préoccupée par le risque que pouvait courir l'inconnue de l'église, Syliane n'avait même pas entendue la proposition du garçon. Elle avait ralenti le pas, il y avait quelqu'un près d'elle, ou plutôt quelque chose. Son flair de loup-garou lui permettait de sentir une odeur différente, mais tout de même semblable. Elle vit une masse sombre devant elle, qui pivota et fonça vers elle en grondant d'une manière effrayante, ou du moins qui le serait pour une personne qui serait humaine. Syliane pointa sa lance vers la créature, qui s'arrêta. D'une voix grave, l'être humanoïde lui dit que son "cure-dent" ne lui faisait pas peur et qu'il la viderait de son sang pour se baigner dedans, avant de la dévorer comme l'âme de cette fille. Quelle fille? Bien qu'il y avait peu de ressemblance physique entre la fille de l'église et cette créature, Syliane comprit que c'était la même personne, ou plutôt le même corps. Tenant fermement sa lance, elle toisa la créature.

- Qu'es-tu? demanda-t-elle.

Son instinct militaire prenait le dessus. Elle connaissait toutes les créatures connues, mais cet être était autre chose. Elle devait découvrir ce dont il s'agissait pour en faire part à l'armée. Par contre, si elle devait la décapiter pour pouvoir l'étudier, elle le ferait.

L'ange et le vampire couraient à toute vitesse pour retrouver la bête. Leur souffle était rapide et bref. Les rues et les ruelles n'étaient éclairées que par les torches accrochés aux maisons. L'obscurité de la nuit était très enivrante. Le bruit de leurs pas rapides était perçant comme le soleil.

-Comment va-t-on les retrouver? Demanda Faramir.

-Attends! Je sens quelque chose. Une odeur de sang qui ne vient pas de l'église mais c'est le même sang. Suivons la! Obtura Walburge.

-Guide moi jusque là!

L'ange le suivait à la trace. Ses grandes bottes en cuir pliaient sous ses pas et crispaient. Sa grande tunique blanche cachait son grand corps musclé. Ses longs bras suivaient ses longues enjambées comme une course folle. Walburge commençait à avoir mal à la blessure à sa jambe gauche. La sueur commençait à couler sur le torse du jeune vampire mais il avait tellement froid à cause de la nuit que la fièvre commençait à tomber. Faramir sentit le sentiment du vampire et fouilla la mémoire de son compagnon avec son pouvoir pour se plonger dans la situation. Il savait désormais à quoi ressemblais la fille qui était sortie de l'église. Et aussi à quoi ressemblais l'autre fille. Elle avait une longue lance et semblait savoir s'en servir.

Ils arrivèrent dans une large ruelle dont les portes sans poignées et sans fenêtres décoraient les murs faits de bétons et de briques. De nombreuses poubelles étaient là. Une odeur dégoutante était dans l'air. Des chiens et des chats errants se cachaient dans de vieux déchets. La lumière était tout de suite moins présente dans cette ruelle. L'obscurité, Walburge ne la craignait pas mais Faramir ne pouvait pas voir dans le noir total.

-Prends ma main! Tu ne te perdras pas. Dit Walburge.

-D'accord. Répondit l'ange.

Faramir prit la main de son ami mais découvrit qu'elle était froide comme la mort. Les mains moites et glissantes. Son inquiétude était grandissante. De nombreux itinérants dormaient sous du papier du plus frais journal de parchemin. Certains avaient de vieilles peaux d'ours moisies.

-Eu Walburge ça va? Tu est froid comme un mort! S'inquiéta Faramir.

-Je vais bien... Dit-il faiblement.

Ils arrivèrent sur les lieux de la bataille. Une horrible bête hideuse était devant la jeune femme. Il y avait juste assez de lumière pour que Faramir voie la bête. De grands yeux rouges, des griffes maculées de sang remplaçaient des ongles. De gros muscles sous un corps féminin. Cette bête avait un regard de tueur. L'ange révéla ses longues ailes dures comme le fer d'une épée et Walburge sortit ses kukri de sa ceinture.

La Bête se mit à rire de façon menaçante. Elle observa cette proie qui pointait toujours son arme, elle n'était plus que l'ombre d'elle même. La Bête observa les alentours et se mit à reniflé l'air comme si, il sentait quelque chose qui l'intéressait. Syliane lui posa une question qui le fit rigoler. C'était l'odeur d'un être bénéfique et celui d'un vampire quelconque.

- Tu aimerais bien le savoir, n'est-ce pas, mais toi, qui as l'air humaine, tu n'est pas humaine. Il renifle....Tu sent le chien... ou plutôt un canidé. Tu ne saura rien de se que je suis !

Pendant que la Bête discutait avec son repas qui le tentait de plus en plus, il l'observait d'un œil mauvais. Lorsque tout à coup un homme torse nue et un ange fit leur apparitions.

-Ho tu as emmener de la compagnie. Je ne m'attendais pas à recevoir la visite d'un buffet.... temps mieux, car j'ai une faim et une soif de loup sans limite...dit-elle en se léchant les lèvres. Vous ne pourrez pas me tuer, si vous me tuer vous la tuerez elle ...

*À L'AIDE ! .....PITIÉ !* hurla mentalement Doubhée prisonnière de son corps.

La Bête dans le corps de Doubhée se mit à observer les deux nouvelles proies, qui eux aussi était armés, la Bête savait qu'il était de taille à en vaincre une personne mais pas trois à la fois. Mais dans sa soif et son envie irrésistible de manger de la chairs, se qui aurais dégoûté la jeune tueuse et voleuse.Elle écarta l'arme toujours pointé vers son visage et sauta sur sa première victime en lui plantant ses griffes dans ses épaule en la maintenant au sol. Et la regarda dans les yeux.

-Ton sang de loup-garou sent horriblement bon. La Bête mordit aux bras le jeune femme blonde goûtant pour la première fois le sang loup-garou.

Sentant qu'il allait être en danger, il fit un nouveau bon et s'enfuit en sens contraire dans la ruelle. Un peu plus loin la bête poursuivit sa route mais elle s'arrêta en plein chemin et s'effondra au sol. Doubhée reprit peu à peu son apparence normal, la bouche ensanglanté du sang de sa victime. Évanouie et faible. L'endroit qu'elle s'était arrêtée était dans une autres ruelles parallèle à celle de la première ruelle. Elle se releva péniblement avec un haut-de-cœur et du goût métallique du sang dans la bouche. Elle se mit à pleurer sans retenue.

*Mouhahahaha, lorsque j'aurais assez de force, ton âme sera à moi !* Dit la voix de la Bête dans son fort intérieur.

- Vous...ne m'aurez ...jamais...dit-elle en reniflant et s'essuyant ses larmes maladroitement.

Comme avertissement et comme menace, la Bête planta ses griffes dans son ventres et se mit à lui griffer les entrailles. Sur ce, elle se mit à hurler de doubleur. Tellement hurler qu'elle en perdit presque la voix et retomba les mains sur le ventre avec un mal terrible et finit par s'évanouir de douleurs.

La créature répliqua et lui dit qu'elle sentait le canin et qu'elle ne saurait rien. Syliane se tendit. Son sang de loup-garou était un de ses plus grands secrets. Les pas précipités arrivaient derrière elle, mais la jeune femme de se retourna pas, gardant son arme pointée sur la créature et toute sa concentration fixée. La bête lui dit qu'elle avait amener de la compagnie et qu'elle ne s'attendait pas à un buffet, mais avait une faim de loup, mais que s'ils la tuaient, ils la tuerait elle. Syliane comprit que l'humanoïde faisait à nouveau référence à la jeune femme de l'église. Un froissement étrange, presque métallique, perturba la concentration de la guerrière une petite seconde, mais ce fut suffisant pour que son arme soit écartée et qu'elle se retrouve au sol, immobilisée par les griffes enfoncées dans ses épaules. Les yeux rouges de la créature se confrontèrent aux yeux bleus que la frange de Syliane ne couvraient plus. Il y aurait eu des étincelles si l'autre n'avait pas mordu le bras qu'elle avait tendu pour protéger son visage. Des gouttes de sang éclaboussèrent la guerrière qui grogna de douleur. Ses épaules la faisait souffrir, l'empêchant d'utiliser la lance qu'elle n'avait pas échappée. Au moment où elle allait frapper, la créature bondit et s'enfuit. Syliane se releva aussitôt et pivota vers les intrus dans ce combat. Elle eut un choc en voyant un ange. C'était sans doute le déploiement de ses ailes qui l'avait déconcentrée. Elle les regarda quelques secondes, reconnaissant le jeune homme qu'elle avait vu dans l'église. L'élève de l'armée... Puis, elle s'attarda sur l'ange. Ils étaient supposés avoir beaucoup de connaissances, mais elle n'avait pas le temps de discuter.

- Laissez l'armée s'en charger, ordonna-t-elle.

Le tissu sur ses épaules était maculé de sang et son bras lui faisait mal, mais les plaies commençaient à se refermer et elle pouvait se battre sans son bras gauche, pour peu qu'elle évite de faire des mouvements trop ample avec son épaule. Un cri de douleur se répercuta autour d'eux et Syliane s'élança pour retrouver l'inconnue. Si elle ne pouvait rien faire pour elle, elle devrait l'abattre, pour la sécurité publique. "Dire que c'était mon premier congé depuis plusieurs années en dehors des pleines lunes", soupira-t-elle mentalement en courant vers le cri, qui s'interrompit subitement. La créature n'était plus là. Dans la ruelle, inconsciente, gisait la fille qui avait refusé de lui dire son nom. Elle la tourna sur le dos et chercha des blessures. Or, il n'y avait rien d'apparent. En cherchant des blessures, elle trouva cependant une fiole, mais ne la prit pas, ne sachant pas ce qu'elle contenait. Elle tira l'inconnue près du mur et déchira le tissu de sa tunique pour bander son bras, attendant qu'elle se réveille et se demandant si le jeune garçon et l'ange l'auraient écouté ou s'ils seraient bientôt là.

Ils arrivèrent devant la créature et elle les traita de buffet. Faramir reconnut sur la jeune femme le maléfice de la bête et écarquilla les yeux. La jeune fille avait la lame de sa lance bien pointée vers la gorge de la créature. Et elle osait tout de même faire l’arrogante? Walburge était hors de lui. Jamais quelqu'un n'avait eu l'audace d'être aussi irrespectueux envers lui. Il faisait tournoyer ses kukri dans ses mains d'un air menaçant mais avait les pieds bien encrés au sol. Ses sourcils étaient froncés et il avait presque oublié qu'il était mal en point. Elle continua en disant:

-Vous ne pourrez pas me tuer sinon vous la tuerai aussi.

-Non mais nous pouvons très bien t'immobiliser afin de t'arrêter monstre! Dit Walburge en comprenant qu'il parlait de la fille qui habitait dans le monstre.

Faramir frotta ses ailes sur le sol pour intimider la bête mais cela déconcentra la jeune fille et son arme était écartée. Celle-ci se fit mordre au bras et tomba par terre. Elle était maintenant immobile au sol mais ne pouvait pas utiliser l'arme qu'elle portait toujours aussi solidement. Elle allait la frapper après avoir une intense douleur apparente à l'épaule mais la bête sauta et courût au loin dans l'obscurité de la nuit.

La jeune fille se releva et sembla reconnaître Walburge mais sembla surprise de voir un ange à ses côtés.

- Laissez l'armée s'en charger, ordonna-t-elle.

-Je suis un important membre de cette armée.

La plaie sur l'épaule de la jeune fille semblait se refermer très vite. Un cri de douleur provenant d'une femme au loin devant eux fit chavirer leurs coeurs. La jeune fille accourait avec les deux autres aux talons. Walburge craignait que la bête n'ait fait d'autres victimes. Puis quand il reconnût le corps sur le sol il mit la main sur sa bouche pour ne pas crier d'étonnement. La jeune fille aux cheveux châtains clair examina la femme étendue sur le sol mais aucune blessure apparente ne semblait être présente.

-Ouf merci mon dieu elle est revenue à elle. Décida Walburge.

-Nous devrions l'apporter à un magicien pour qu'il puisse placer un sceau sur le monstre pour qu'elle contrôle mieux ses pulsions. Je connais justement la bonne personne. Déclara Faramir.

Doubhée était de retour dans son abysse intérieur, mais cette fois-ci la Bête n'avait pas reprit son corps car elle n'avait plus de force de contrôle sur elle. Elle avait eu mal, très mal à cause des griffes de la possession que la Bête possédait. Doubhée était seule, au milieu d'un abysse profond,Doubhée ne pouvait pas voir la créature mais elle pouvait entendre la Bête dormir. Une respiration lente,profonde mais aussi puissante. Un sommeil léger. Elle ne pouvait pas s'en débarrassée car elle fessait partie d'elle même, mais elle pouvait difficilement la contrôlée. La jeune se souvient. Une noirceur, la Bête qui la possède, un horrible goût de sang dans la bouche qu'elle aime et qu'elle déteste à la fois, une douleur inimaginable tel qu'il la fait tomber d'évanouissement pour y échapper. Lorsqu'elle y ouvrira les yeux, qu'est-ce qu'elle y trouverait ? Doubhée finit par réussir à s'extirper de cette noirceur. En prenant des couleurs et recommença à bouger. L'horrible goût métallique du sang dans la bouche revint. Elle se mit à cracher le sang qu'elle avait et s'essuya. Elle était adosser à un mur. Elle y vit des étranger mais peut importe, elle se mit à pleurer dans retenue, les jambes replier sur son corps les bras qui cache son visage et le visage entre ses deux jambes. En pleurant, elle entendit une voix masculine parler de magicien, sceau, monstre, pulsion .... mais Doubhée savait qu'ont ne pouvait rien faire, ont le lui avait confirmée. Elle essuya ses larmes tant bien que mal. Observant les inconnus, une femme châtain pâle avec un glaive, un homme et un ange, ce qui lui semblait en être un. Doubhée ne put supporter leur regards. Elle asseye de se relevé sans levé les yeux. Elle ne savait pas qui étaient les deux autres mais elle se souvint que la femme était soldat et ne voulais pas s'éternisée en explication et finir sa vie en cellule, ou pire encore dans un laboratoire de magicien.

-Personne ne peut... me sauver, articula t-elle. Cessez de me regarder avec cette pitié au fond de vos yeux, insinua t-elle sans oser les regarder.

Doubhée ouvrit son manteau oubliant qu'elle ne lui restait plus de concoction pour maîtriser les symptômes de la Bête. Elle tremblait. Elle devrait vite recommencer à fabriquer sin liquide qui l’aidait pour l'instant. Et si elle voulait se suicider, la Bête lui en empêcherait se qui la forcerait à mourir de la façon la plus atroce qui soit.

-Vous voulez me tuer ? Allez y .... Je suis déjà morte de toute façon. La Bête fait partie de moi et moi de elle...(elle ne savait pas si c'était réellement ça ou si c'était une malédiction comme ont l'entend mais avait décidé à prononcé ses paroles)

L'atmosphère était doux et frais, la nuit achevait et les le ciel allait recommencer à s'éclairer des rayons de son soleil matinal et elle, elle devait fuir. Fuir l'armée, les gens, les amis, la Bête. Sa vie n'était qu'une fuite...une fuite depuis l'âge de huit ans. Le premier jours d'été, le premier jours qu'elle avait tuer, par accident bien sur, mais tuer reste quand même.